Le patrimoine des français ne représente que 40 % de leur richesse brute totale. Il est dommage de les voir conserver plus de 550MdEUR, soit 10,8 % de leur patrimoine financier, sur des comptes courants, et quelques......
1 000MdEUR placés sur des produits d'épargne bancaire. Toutefois ils ne détiennent que 523 MdEUR en actions cotées, obligations et parts d'OPC.
Des études qui paraissent régulièrement, démontrent les performances de divers placements dans le temps . Elles pourraient convaincre les ménages de se porter davantage vers « l'épargne investie » Mais il n'est pas certain qu'elles y parviennent car elles montrent que d'autres placements peuvent également être très intéressants. Au niveau mondial, le rendement annuel réel des actions s'élève à 5 % par an de 1900 à 2018 et surpasse largement celui des obligations qui n'est que de 1.9 % tandis que les placements à court terme n'ont rapporté que 0.8 %. Mais sur des périodes courtes, les obligations sont plus performantes.
Sur une période de 2000 - 2018, les obligations ont rapporté plus du double des actions, avec un rendement annuel de 4.6 % contre 2.1 % alors que les liquidités faisaient perdre de l'argent ( -0.5 %). Ainsi le même placement effectué en obligations en 2000 aurait vu sa valeur multipliée par 2.35 en 2018, soit 58.4 % de plus que s'il avait porté sur des actions.
Les placements financiers en immobilier, c'est-à-dire la pierre-papier, sont à l'honneur. Les épargnants y portent un intérêt croissant, les montants en jeu restent modestes.
La capitalisation des SCPI a plus que triplé en dix ans, elle n'était que
55.4 MdEUR à fin 2018. Les OPCI grand public ont vu également leur capitalisation augmenter à 6.1 MdEUR mais la collecte a pratiquement été divisée par deux en 2018 (2.2MdEUR contre 4 MdEUR).
C'est l'immobilier en direct (logement et bureaux) qui arrive en tête, avec des rendements qui, joints à d'autres avantages, justifient l'intérêt constant que lui manifestent les Français.
Générales
18 juin 2019